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  • Publication publiée :11 février 2019

La souffrance du manque de l’humain

Si on remontait dans le temps, à l’époque où la technologie n’existait pas, ni le téléphone, ni l’ordinateur, ni la voiture, ni le vélo ? Cet époque où les gens des villages ne partaient jamais plus loin que 15 à 30 km de chez eux, à pied, en charrette, à cheval et jamais longtemps car le travail des champs ne pouvait pas attendre. A cette époque, nous vivions presque en autarcie avec les voisins et les gens du village.

Ils se connaissaient tous et connaissaient tout de leurs vies respectives. Il était difficile de garder un secret. Les calomnies et médisances étaient le journal télévisé de l’époque !

Les gens se mariaient par amour, pour l’argent, les terres, … et les arrangements financiers étaient courant. On s’entraidait dans le travail des champs, du bois à couper, les semences, les récoltes et on faisait la fête ensemble à toutes les occasions. Le dur labeur de la vie resserrait les liens et chacun comprenaient les autres dans leurs malheurs car cela aurait pu être eux (mort, famine, guerre, pauvreté…)

Au fil des siècles est apparue la technologie et les facilités au travail (tracteur, voiture, trains, vélo, bateaux, avions…) et les gens ont commencés à rester chez eux, à ne rien dire à son voisin pour éviter les jalousies, les meurtres, les médisances, la chasse aux sorcières, etc.

On se voyait uniquement pour les bals et les grandes occasions. Quelques irréductibles ont continué à s’entraider, à cultiver leurs terres sans produit chimique. Ceux-là ont été rapidement traité de « bouseux, cutéreux » mais ils étaient heureux comme ils sont les « bienheureux, les imbéciles, les paysans ».

Les téléphones sont apparus, internet, télévision, satellites, hautes technologies de pointe, le nucléaire, etc ; nous éloignant encore un peu plus les uns des autres. Beaucoup ne comprenant pas pourquoi certains souhaitaient parler entre eux autour d’un verre dans un bistrot, un resto, communiquer, sourire et dire bonjour à l’inconnu qu’ils ne connaissaient pas.

Et d’autres personnes ont gardés le poids des siècles, le poids des traditions, le poids des générations et des façons de vivre de leurs ancêtres, sans s’en rendre compte. Ils se sont isolés naturellement.

La technologie actuelle, les réseaux sociaux, nous permet de savoir ce qui se passe partout dans le monde sans que cela nous touche car cela ne nous arrive pas à nous.

Notre isolement nous a coupé de la compassion, de l’intérêt de l’autre, de comprendre l’autre, de lui apporter de l’aide consciemment. Nous nous sommes isolés de tout le monde.

Nous nous sommes déshumanisés !

Certains ne supportant même pas qu’une personne soit dans son espace vital ! Au secours ! La terre est mon espace vital ! Entrez dans mon espace vital ! Bonjour à vous qui venez me voir, je vous accueille à bras ouvert, avec un sourire qui vient du cœur et de mon âme humaine.

Et si vous avez besoin que je vous écoute, que je vous prenne la main tout simplement, pour le plaisir du contact humain, pour les bons comme pour les mauvais moments, alors je suis là, je serais là, pour vous.

La souffrance du manque de l’humain peut aller loin (dépression, mal-être, insomnie, suicide, alcoolisme, addiction aux jeux, isolement tactile, etc).

Alors réagissez, ne restez pas dans votre coin. Vous n’êtes pas seul, nous sommes des milliards sur terre. Il y aura bien plusieurs personnes qui vont croiser votre route et qui attendent un petit geste, un sourire, un bonjour et qui sait :

Une amitié commencera,

Une relation humaine commencera

Et le bonheur d’être pleinement humain !

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