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  • Publication publiée :31 octobre 2020

La famille, vivre avec ou sans elle ?

On ne choisit pas sa famille… mais qu’il est parfois difficile de vivre avec elle !

Chacun ayant sa façon de penser, de dire, de faire, un caractère différent, des expériences, des envies, des espoirs différents…

Alors quoi faire avec la famille ? Quelles sont les options ?

  • S’imposer de force : on exprime, on ordonne, on décide, on maltraite ; car on a toujours raison ; des avis, de la façon de penser, des choses à dire, à faire, et pour cela s’il faut en venir à la maltraitance verbales, émotionnel, mental, physique, le pas est vite franchi. Le pire est que, comme je les nommerai « les bourreaux » n’en sont pas toujours conscients. Un dérivatif du pervers narcissique et de sa propre image dévalorisante (être heureux quand les autres sont mal, pour mieux les dominer, les mépriser par la supériorité, en les rabaissant).
  • Ne rien dire et faire comme on a envie : ne pas tenir compte de ce qui se dit (ce qui peut-être difficile quand « les bourreaux » sont à l’œuvre depuis la naissance et stressant car les conflits sont susceptibles d’être fréquents).
  • S’éloigner en gardant un rapport lointain : on reste en contact mais on ne se sent plus concernés par la famille. En général, on a sa propre famille et le lien se distant plus facilement. L’éloignement physique est une solution qui permet de rester en bon terme et se préserver.
  • La séparation définitive : on coupe les liens définitivement avec la famille. La personne souhaite « être un bourreau » mais n’y arrive pas au sein de sa famille. Elle trouve donc d’autres personnes pour le faire ou alors elle se préserve et, pour son propre bien, la séparation doit se faire.
  • Choisir sa famille de cœur : celle qu’on choisit, celle qu’on décide de faire avec les personnes qu’on aiment suivant les affinités, les caractères et tout ce qui est important pour soi au sein de la famille.

Bien sûr, je ne parle pas ici des problèmes transgénérationnels qui sont toujours présent même si l’on coupe les liens avec la véritable famille.  Un thérapeute pourra résoudre la problématique lors d’une séance.

La chose dont je vous parle ici, est l’affinité de caractère, la compréhension, l’adaptation, le libre arbitre émotionnel, mental, familiale, et de ce que vous avez envie d’avoir dans votre famille.

Alors pourquoi certains passent par ce genre d’épreuves et d’autres non ?

L’amour, la bienveillance, la générosité, la joie, l’acceptation des différences.

Si c’est ce qui domine dans la famille alors le respect de l’être à part entière avec ses qualités et ses défauts sont acceptés, et l’unité de la famille est préservée. Et quoi qu’il arrive, elle est là. Même les chamailleries sont des moments forts puisqu’on sait qu’on va se réconcilier après (rires).

L’amour nous met dans un état de compassion, d’acceptation de l’autre, on donne sans limite.

Mais pensez-vous avoir donné assez d’amour à votre famille ? Reçu suffisamment d’amour de votre famille ?

Et si avant d’aimer et d’être aimer par sa famille, on commençait par s’aimer soi…car on est, en soi, une famille !

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